Le maintien à domicile peut-il être une alternative à l’EHPAD ?
Conformément à leurs souhaits, la majorité des Français vivent chez eux, lorsqu’ils ont perdu leur autonomie.
En effet, selon la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), la France compte aujourd’hui 1,5 million de personnes âgées de plus de 85 ans et plus de la moitié bénéficient de prestations d’aide à domicile pour personnes en perte d’autonomie.
60 % des bénéficiaires de l’APA vivent chez eux et non en établissement médico-social.
Pour se substituer à l’EHPAD, le maintien à domicile nécessite la mise en place d’un ensemble de moyens
Services d’aide à domicile
Ils permettent de pouvoir vivre chez soi, et d’être accompagné pour les actes de la vie que l’on ne peut plus – ou difficilement – effectuer seul : aide au repas, à la toilette, aide aux courses, aide au lever et au coucher, accompagnement aux sorties, les services couvrent pratiquement tous les gestes de la vie quotidienne.
Prestations médicales
Les soins infirmiers (injections, pansements, traitement des escarres, prise de médicaments…) doivent être reçus à domicile.
L’accès aux soins médicaux doit également être assuré, soit par le déplacement du médecin traitant ou du spécialiste (kinésithérapeute, ergothérapeute, orthophoniste…) à domicile soit par un accompagnement aux rendez-vous médicaux, lorsque le niveau d’autonomie le permet.
À noter que pour une personne malade d’Alzheimer à un stade avancé, et vivant seule, le maintien à domicile n’est pas recommandé, car sa sécurité est difficilement assurée.
Réaménagement du logement
Le logement doit être adapté pour réduire les risques d’accidents et palier au manque de mobilité: chemin lumineux, barres de maintien, monte-escalier…
Téléassistance
Elle permet aux personnes âgées de rester chez elles en sécurité : médaillons et bracelets pour pouvoir alerter les proches ou le plateau de téléassistance en cas de besoin, détecteurs de chute… La téléassistance mobile permet à la personne âgée vivant à domicile de bénéficier du même service lorsqu’elle sort de chez elle. Il existe par exemple des porte-clés connectés, qui permettent de détecter les chutes et de géolocaliser la personne.
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Ne pas négliger la question du lien social et de la vie sociale
Bien vieillir chez soi implique comme nous l’avons vu de bénéficier de différentes prestations pour assurer sa sécurité et son confort.
Bien vieillir chez soi implique aussi de conserver du lien social.
Les auxiliaires de vie qui effectuent des passages quotidiens jouent un rôle de maintien de lien social.
Des offres innovantes voient le jour pour favoriser le lien social des seniors, à l’instar de l’Offre Mon Club : un service exclusif pour maintenir le lien social, découvrir, rencontrer et partager à travers de nombreuses thématiques.
Lorsque la personne âgée a la chance d’être entourée également de sa famille, voire de ne pas habiter seule, le maintien à domicile se fait dans les meilleures conditions avec les moyens vus plus haut.
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Pour une personne âgée vivant seule chez elle, sans proches à proximité pour lui rendre fréquemment visite, il est plus difficile de conserver une vie sociale : la perte d’autonomie, les problèmes d’audition ou troubles de la vue fragilisent et isolent. La perte du réseau d’amis ou du conjoint, l’éloignement géographique des enfants renforcent cette solitude. Les passages des auxiliaires de vie ne sauraient combler à eux seuls le besoin de vie sociale.
Le maintien à domicile sans vie sociale, sans rencontres, sans partage n’est peut-être pas une alternative heureuse à l’EHPAD.
Les enfants sont présents autant que leur propre vie professionnelle et familiale le leur permet, mais il se peut que ces temps précieux soient insuffisants pour combler la solitude quotidienne de l’aîné vivant seul.
Lorsqu’une personne âgée souffre de solitude chez elle, tout en veillant à respecter son choix, il serait intéressant de se rapprocher de petites structures d’accueil.
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Les établissements à taille humaine comme Les Babadines sont une bonne alternative au maintien à domicile et à l’EHPAD. D’autant plus qu’aux Babadines, chaque résident vit chez lui, à son rythme, tout en bénéficiant d’aide à l’autonomie, d’animations, de rencontres et d’échanges. Et qu’un accompagnement Alzheimer est assuré pour les résidents en ayant besoin.
Bon à savoir : certaines structures d’accueil proposent des séjours temporaires ou des accueils à la journée, pour bénéficier d’une vie sociale et des animations proposées. Une manière de découvrir la vie en établissement, de dédramatiser le départ du domicile et pourquoi pas, lorsque le bonheur de la vie sociale retrouvée l’emporte, décider de s’installer !
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Il existe des prestations financières pour la prise en charge partielle ou intégrale des services médicaux, aménagements techniques et services à domicile. Les services d’aide à l’autonomie reçus aux Babadines sont éligibles aux aides au financement.
Il convient de se renseigner, selon sa situation financière et son GIR (niveau de dépendance). Cette page sur les aides financières peut vous être utile.